L’Etat hébreu souhaiterait demander officiellement à sept pays arabes une compensation financière pour les centaines de milliers de Juifs ayant dû quitter leur territoire après la création de l’Etat d’Israël en 1948.
Au total, ce serait donc 250 milliards de dollars qui seraient demandés à la Tunisie, à la Libye, au Maroc, à l’Irak, à la Syrie, à l’Egypte, au Yémen et à l’Iran pour réparer ce « préjudice ».
La chaîne Hadashot qui a consacré un reportage sur le sujet, rapporte que le gouvernement israélien aurait fait évaluer la valeur des propriétés et des biens abandonnés par les Juifs par un cabinet comptable international, avant d’établir ce montant.
« Le moment est venu de corriger l’injustice historique des pogroms (anti-juifs) qui ont eu lieu dans sept pays arabes et en Iran et de rendre à des centaines de milliers de Juifs, qui ont perdu ce qui était à eux, ce qui leur revient de droit », a déclaré à The Times of Israel Gila Gamliel, la ministre de l’Egalité sociale.
Selon l’organisation Justice for Jews from Arab Countries (JJAC), 856 000 juifs issus des pays arabes, auraient été obligés de fuir des violences et des émeutes, ou auraient été directement expulsés à partir de 1948, en laissant la plupart de leurs biens derrière eux.
Le gouvernement israélien serait sur le point de finaliser la répartition de ce montant entre les différents pays. Une demande qui survient alors que l’administration Trump va bientôt annoncer une proposition de paix israélo-palestinienne.
Selon The Times of Israel, dans une loi israélienne datant de 2010, il figure que tout accord de paix devra comporter une indemnisation pour les Juifs installés dans les pays arabes puis exilés.