dimanche 7 décembre 2025
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Pas de JO pour les judokas iraniens qui refusent d’affronter des Israéliens ?

Suspendue à titre conservatoire le 18 septembre par l’IJF, l’Iran a vu sa sanction confirmée jusqu’à nouvel ordre par l’autorité du judo mondial pour avoir obligé l’un de ses membres à perdre afin d’éviter de rencontrer un athlète israélien lors des Mondiaux de Tokyo.

En août dernier, Saeid Mollaei, champion du monde sortant en -81 kg, s’était incliné successivement en demi-finales, puis dans son combat pour une troisième place, se classant finalement cinquième. Le judoka de 27 ans avait alors expliqué avoir subi des pressions des autorités iraniennes en ce sens, afin de ne pas combattre contre un Israélien en finale, en l’occurrence Sagi Muki, finalement médaillé d’or.

L’IJF a estimé, dans sa décision finale rendue publique mardi, que les pressions de sa fédération envers le judoka iranien constituaient une violation de ses règlements concernant « le respect de l’esprit olympique (…), du principe de neutralité politique et d’universalité », ainsi qu’une manipulation du résultat d’une compétition.

En conséquence, la commission disciplinaire a conclu à une suspension de l’Iran « de toutes les compétitions organisées par l’IJF jusqu’à ce que (le pays) apporte de fortes garanties de son respect des statuts de l’IJF et que ses membres acceptent de combattre contre des Israéliens. »

Le coup est dur pour l’Iran à neuf mois des Jeux olympiques de Tokyo, le judo étant l’un de leurs points forts. Cette décision peut être contestée par le pays devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) dans un délai de 21 jours.

L’Iran ne reconnaît pas l’État d’Israël, qu’elle qualifie de « Grand Satan » au même titre que les États-Unis.

Plutôt que de refuser ouvertement d’affronter des sportifs ou des équipes de l’État hébreu, les sportifs iraniens se débrouillent généralement pour perdre avant que cela n’arrive, se faire disqualifier ou fournir des certificats médicaux témoignant d’une inaptitude à la compétition.

Ceux qui se risquent à affronter des athlètes ou équipes d’Israël sont sanctionnés.

La fédération israélienne de judo s’est satisfaite mardi dans un communiqué « d’une décision déterminée et courageuse ».

Citant le président de la fédération, Moshe Ponte, le communiqué poursuit que « le sport entend relier les peuples et non les diviser ».

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