lundi 8 décembre 2025
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Les jupes courtes toujours interdites au Parlement israélien

Alors que le personnel de la Knesset, le Parlement israélien, avait demandé qu’une réforme des règles d’habillement soit effectuée, il n’en sera finalement rien. Selon 20 Minutes, la Knesset a annoncé, hier, « le maintien de l’interdiction faite aux employées de porter des jupes courtes dans les bâtiments du Parlement israélien. » Pourtant, une réunion avait été organisée pour débattre du sujet. Il faut dire que la colère des employées du Parlement gronde depuis quelques temps… En décembre dernier, certaines d’entre elles étaient venues travailler en jupe pour « dénoncer le code vestimentaire en vigueur dans l’institution », indiquait Le Point. Ceci pour protester contre le refus, de la part des agents de sécurité, de laisser entrer des femmes vêtues de jupes jugées trop courtes.

Y a-t-il pour autant une longueur minimale requise ? En réalité, non. La longueur autorisée des jupes semble être laissée à l’appréciation des agents de sécurité. Dans un communiqué, les membres de la Knesset indique que « les t-shirts, débardeurs, shorts, sandales, jupes ou robes courtes et habits de sport » sont interdits au sein du Parlement. Pas de changement visible dans le code vestimentaire, donc. Mais les agents de sécurité devraient désormais appliquer de nouvelles consignes : si une femme trop court vêtue pénètre au sein de la Knesset, elle sera susceptible de recevoir un avertissement. Au bout de trois avertissements, il lui sera alors refusé l’accès au Parlement israélien.

Une décision qui fait le buzz, moins d’une semaine après la publication par Courrier International d’un article consacré à la publication, par Ikea, d’un catalogue sans femmes pour les ultraorthodoxes juifs israéliens. Un catalogue « spécial et alternatif », selon l’entreprise nordique, qui  a pour objectif de « permettre aux communautés religieuses et aux ultraorthodoxes de profiter des produits et des solutions Ikea, en fonction de leur mode de vie », mais en garantissant le respect des « perceptions les plus traditionnelles de la pudeur. » Rappelons que la communauté haredim juge l’égalité homme-femme impropre.

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