Avant même son ouverture, la mosquée de Fréjus était déja au cœur d’une véritable bataille judiciaire avec le maire Front National de la ville, David Rachline. Ce dernier s’opposait à l’ouverture de la mosquée, une décision à l’époque qualifiée « d’atteinte grave et illégale aux libertés fondamentales » par le Conseil d’Etat, ce qui n’a pas calmé son obsession pour la mosquée. Une fois ouverte David Rachline met tout en œuvre pour obtenir sa destruction. Finalement la cour d’appel d’Aix-en-Provence décide le maintien de la mosquée de Fréjus, elle n’a pas retenu les infractions relatives aux permis de conduire, dont le tribunal de Draguignan avait estimé qu’ils avaient été obtenus illégalement. Les juges ont estimé que la construction de la mosquée n’avait simplement pas respecté les obligations du plan de protection des risques d’inondation, mais qu’une destruction n’était absolument pas nécessaire. L’avocat de la mosquée s’est félicité de la décision prise par la cour d’appel. « La vérité se devait d’éclater », s’est félicité Moad Nefati. « En face, il y a de l’hystérie, de l’absence de communication. Le maire de Fréjus s’est fait élire sur une promesse de destruction (…) à tout prix… Mais n’est pas Charles Martel qui veut ! De toutes les manières, il n’en a ni l’envergure ni les moyens juridiques », a-t-il raillé.