30, c’est le nombre de symboles et labels représentant les différents types de cosmétiques naturels et biologiques.
Selon la société d’études de marché Organic Monitor, c’est un véritable business auquel se livrent les certificateurs bio et éthiques du marché. Mais la prolifération de ces labels pose, indique Organic Monitor, un véritable problème de compréhension. « Comme la plupart des labels sont adoptés sur une base nationale avec peu d’harmonisation, cela peut conduire à une certaine confusion dans l’esprit des consommateurs », estime la société d’études de marché.
Un marché de 3 milliards de dollars
Cependant, parmi les labels en vigueur, l’un d’eux pourrait bien tirer son épingle du jeu. « Le label halal est probablement celui qui possède le plus grand avenir », assure Organic Monitor. Ce label fait en effet « appel à des croyances religieuses, et non aux préoccupations environnementales et éthiques des consommateurs », précise la société qui rappelle qu’avec 1,5 milliards de consommateurs musulmans, il présente un « intérêt croissant » pour les marques.
D’autant qu’en Asie, les produits certifiés sont pour la plupart importés. Or, c’est vers ces pays – la Malaisie, la Thaïlande ou encore l’Inde, mais également l’Arabie saoudite pour les pays du Golfe – que l’on trouve les plus gros marchés. Apposer sur des produits cosmétiques le label halal, c’est assurer à la fois sa licéité au niveau religieux mais aussi sa traçabilité. Un marché qui pèse plus de 3 milliards d’euros selon l’estimation d’une université malaisienne.
Les représentants du label halal seront présents, avec Organic Monitor, lors du prochain Sustainable Cosmetics Summit Europe, du 21 au 23 octobre 2015 au Marriott Champs-Elysées à Paris.
Trop de labels éthiques sur les produits cosmétiques (ici)