Dans une interview, Philippe de Villiers déverse sa haine de l’Islam. Un discours digne du VIIIe siècle, dans lequel il s’érige en Charles Martel.
Dans son nouveau livre, « Le moment est venu de dire ce que j’ai vu », Philippe de Villiers décrit « une France attaquée, grignotée de toute part, par les Etats-Unis d’un côté, l’Islam de l’autre et l’Europe enfin. » Comme Nadine Morano avant lui, ou Nicolas Sarkozy, Philippe de Villiers tire donc à boulets rouges sur l’Islam. Son objectif ? Il n’est pas dit clairement, mais tel Charles Martel, l’homme politique veut certainement bouter les musulmans hors de France. « L’idée de développer un Islam de France sur le territoire national est une idée folle », dit-il dans une interview.
« Le terreau de l’islamisme c’est l’Islam »
Sans rire, Philippe de Villiers assure que les musulmans de France pratiquent la taqiya – la dissimulation – et qu’ils s’apprêtent certainement à « imposer la charia (…) lorsqu’ils deviennent majoritaires, le jour venu. » Et le politicien d’assurer que « nous sommes aujourd’hui dans la première phase. » Autrement dit, le livre de Michel Houellebecq, « Soumission », pourrait passer de l’imaginaire à la réalité si l’on n’arrête pas aujourd’hui la propagation de l’Islam en France.
C’est oublier que ces musulmans sont français et qu’ils s’adaptent, à quelques rares exceptions, aux lois de la République. Mais Philippe de Villiers n’en démord pas : « Le terreau de l’islamisme c’est l’Islam », dit-il. Assurant qu’il faut fermer les lieux de prière pour les musulmans. « Je trouve cocasse, et tragique, l’aphorisme de nos politiciens selon lequel « plus il y aura de mosquées, moins il y aura d’islamisme ». Dans mon livre, j’explique que le calcul des politiciens est totalement démenti par les faits. » Le royaliste est certainement nostalgique d’une époque ou la liberté de culte n’existait pas. Heureusement qu’il pèse si peu dans les sondages…
Philippe de Villiers : « Pour se défendre de ses ennemis mortels, la France a besoin d’un pouvoir fort et consenti, fondé sur la confiance et la gratuité sacrificielle » (ici)