Mardi 21 octobre 2014, Nicolas Sarkozy a tenu un discours avec une tonalité très droitière lors d’un meeting à Nice (Alpes-Maritimes). Avec quelque 3000 partisans, l’ancien chef de l’Etat a souligné que « l’immigration ne doit pas être un sujet tabou mais un sujet majeur, car cela menace notre façon de vivre ». Ce discours rappelle les propos tenus en 2012. A l’époque, même la famille politique de Sarkozy lui a reproché la droitisation de sa campagne.
Sarkozy dénonce « un islamisme fanatisé »
Toujours dans la même tonalité, l’ancien chef de l’Etat clame que « les français veulent rester en France, que la France ne ressemble pas à un autre pays. Nous voulons bien accueillir les autres, mais nous ne voulons pas changer notre pays ». Selon Sarkozy, l’identité de la France peut être menacée par les flux de traditions et de cultures qui s’installent dans le pays si l’immigration continue. Parmi ces tendances, on peut citer le marché halal en France qui ne cesse de se développer. « Nos valeurs doivent être défendues, face à un islamisme fanatisé qui rêve de semer la terreur en Occident », a-t-il ajouté. Ce discours a suscité l’indignation de certains internautes qui se sont très vite exprimés sur les réseaux sociaux.
On peut peut-être le renvoyer « chez lui », #Sarkozy, le fils d’immigré : moi aussi, je trouve que son agressivité menace ma façon de vivre !
— Daarjeeling (@Daarjeeling) 22 Octobre 2014
Halal en France : une menace pour l’identité?
Pour conserver les valeurs et l’identité de la France, Nicolas Sarkozy exprime sa volonté d’effectuer des réformes sur les lois régissant les aides et les allocations pour les immigrés. Les propos de cet homme qui brigue la présidence de l’UMP plaident en faveur d’une laïcité plus intense. Sarkozy estime que « la religion doit rester à la maison ». De ce fait, il n’y a pas de place pour le repas halal dans les cantines scolaires. Notons bien que le marché halal en France a connu un grand essor surtout ces dernières années. Le candidat à la présidentielle de l’UMP appuie encore son point de vue en affirmant que « nous sommes dans un pays qui a ses traditions. Il faut les respecter et éviter de choquer ». Sarkozy finit par nuancer sa prise de position en disant que « refuser le débat sur la question de l’immigration, c’est encourager les peurs. »
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