Tout va toujours bien dans la plus grande démocratie du Proche-Orient, où la bataille entre BDS et Israël continue. Et l’Etat hébreu compte bien mettre les moyens pour tenter de venir à bout de l’association de boycott : un plan de 75 millions de dollars a été mis en place pour lutter contre BDS.
Une autre mesure vient d’être mise en place : le ministère israélien de la Sécurité intérieure et des Affaires stratégiques vient en effet de publier la liste des organisations étrangères dont les membres seront dorénavant interdits d’entrée sur le territoire israélien. Une vingtaine d’organisations sont concernées.
Parmi celles-ci, on retrouve par exemple Jewish Voice for Peace, une association américaine. Mais également onze organisations européennes, dont une française : l’association France-Palestine Solidarité. A partir du mois de mars, il sera donc officiellement interdit aux membres de cette organisation d’aller en Israël.
« La publication de cette liste est un pas supplémentaire dans la lutte contres les tentatives de délégitimer Israël et dont le but est la destruction de l’Etat d’Israël comme un état juif », a affirmé le ministre Guilad Erdan.
Alissa Wise, rabbin et membre de Jewish Voice for Peace, une association qui soutient le boycott d’Israël, avait déjà été interdite d’entée en Israël il y a plusieurs mois. Dans une lettre, 200 rabbins américains s’étaient élevés contre la décision d’Israël de ne pas accueillir les voyageurs pro-BDS sur son sol. Plus récemment, sept personnalités françaises de gauche, favorables elles aussi au boycott de l’Etat hébreu, avaient été prévenues qu’elles ne pourraient pas rendre visite à un prisonnier palestinien. Jusque là, les interdictions d’entrer en Israël étaient pour les partisans de BDS étaient