Elles étaient des dizaines de milliers. Samedi, des femmes américaines — mais également des hommes — ont, pour la seconde fois après janvier 2017, défilé dans les rues de plusieurs villes américaines — New York, Los Angeles ou encore Washington — pour la Marche des femmes. Une manifestation qui concorde avec l’anniversaire de l’investiture de Donald Trump. Dans plus de 250 villes aux Etats-Unis mais aussi à travers le monde, les femmes ont voulu défendre leurs droits et dire qu’elles s’opposaient à Donald Trump.
Après la naissance sur les réseaux sociaux du mouvement #Metoo, cette deuxième Marche des femmes avait quelque chose de particulier. Toutes ont voulu dénoncer le racisme et le sexisme de Donald Trump. Plusieurs stars étaient présentes, comme Natalie Portman à Los Angeles, qui a indiqué que « la révolution est en marche ! »
Si Donald Trump a tenté, avec une note d’humour, de dire que les femmes défilaient pour « célébrer les réussites historiques, les succès économiques sans précédent et les créations de richesses de ces douze derniers mois », l’heure était bien à la contestation. N’en déplaise au président américain qui se félicite d’enregistrer le « plus faible taux de chômage pour les femmes depuis 18 ans. »
Les manifestantes ont exhorté les Américains à se mobiliser dans les bureaux de vote pour envoyer un message fort lors des élections de mi-mandat de novembre prochain. Les Démocrates pourraient bien, à cette occasion, reprendre la majorité au Congrès.
Dans les capitales européennes également, dimanche, les femmes défilaient. A Paris, Berlin ou encore Londres, les manifestantes ont délivré le même message qu’aux Etats-Unis un jour plus tôt.