A vingt-quatre heure de son procès, le maire de Beaucaire persiste et signe : « Non aux revendications et aux interdits dans les écoles de la République. » Julien Sanchez a mis fin, en janvier dernier, aux repas de substitution qui étaient jusqu’alors proposés dans les cantines scolaires de la ville.
Pour le conseiller régional du Rassemblement national — l’ex-Front national — Olivier Monteil qui soutient le maire de Beaucaire, « faire entrer des repas de substitution dans les cantines scolaires sur des prétextes religieux, c’est faire entrer la charia à l’école. En République, il n’en est pas question. »
L’élu indique qu’il doit faire face, demain, à « quatre procès. » Une plainte avait été déposée par trois associations — dont la LICRA — et par le préfet du Gard.
Julien Sanhez dénonce les menus de substitutions mis en place par son prédécesseur. « On me reproche d’aller contre l’intérêt supérieur de l’enfant », indique le maire, qui fait allusion à une récente décision suite à l’affaire des menus de substitution de Chalon.
L’élu assure que « le porc n’est pas particulièrement allergène » et qu’il « ne regarde que cela lorsqu’(il) sert à manger aux enfants. » Selon Julien Sanchez, « la religion n’a pas à entrer dans une enceinte scolaire. » Il estime qu’il s’agit d’une « application » de la laïcité « qui consiste à ne pas vouloir d’interdit religieux dans une enceinte scolaire. »