Pendant vingt-quatre heures, Valeurs actuelles a accompagné Michel Houellebecq. Et forcément, vu le passif du personnage et le profil du magazine, il a été question d’Islam.
L’écrivain français recevait le prix Oswald-Spengler, en hommage à l’auteur du « Déclin de l’Occident ». Qui de mieux placé que Houellebecq pour ce prix puisque, comme il l’a asséné, « l’Occident est dans un état de déclin très avancé. »
« Il vaudrait mieux que la religion catholique reprenne le dessus »
Lors de son discours à la réception de son prix, l’auteur de « Soumission » a parlé de religion. Citant Auguste Comte qui, « pour juger de l’état de santé d’une société, (…) se réfère uniquement à l’état de santé de la religion qui la fonde et la constitue », Houellebecq estime que la religion peut « modifier le comportement de l’être humain. »
A Valeurs actuelles, l’écrivain va plus loin et donne son avis sur la religion musulmane, lui reprochant d’être trop visible. « Du temps où l’islam était caché, où c’était l’Islam des caves, tout allait bien. Maintenant, ils posent problème. Ça, c’est parce qu’on leur a dit qu’ils pouvaient être visibles. Pour régler ça, il vaudrait mieux que la religion catholique reprenne le dessus », dit-il.