Après qu’un commissaire-enquêteur a donné un avis défavorable à la construction d’une crèche à la place de la mosquée En-Nour de Nice, Christian Estrosi, le maire de la ville, avait demandé à Georges-François Leclerc, préfet des Alpes-Maritimes, de lui accorder une déclaration d’utilité publique.
Selon le procureur de la République de Nice, Jean-Michel Prêtre, le feuilleton En-Nour devrait prochainement connaître son dénouement. Ce n’est, selon le procureur de la République, plus qu’« une affaire de jours ou de semaines. » Un dénouement qui arrivera un an après un signalement transmis au parquet par la ville de Nice qui dénonçait des travaux non facturés par des sociétés écrans.
« L’enquête confiée à la division économique et financière de la police judiciaire est quasiment achevée », assure le procureur de la République qui affirme qu’il ne prendra en compte que « l’aspect purement judiciaire » de l’affaire et non « l’aspect moral et politique. »
La police judiciaire, qui a enquêté sur l’origine des fonds — environ 750 000 euros — donnera ces prochains jours ses conclusions. Le parquet classera alors l’affaire ou engagera des poursuites pour l’ouverture d’une information judiciaire, selon les conclusions établies.