Au moins 392 personnes ont été tuées et 1.936 blessées en Libye depuis le lancement d’une offensive militaire le 4 avril par Khalifa Haftar, homme fort de la partie orientale, pour conquérir Tripoli, siège du gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par la communauté internationale.
Les forces loyales au GNA et celles de l’autoproclamée Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Haftar s’affrontent dans la banlieue sud de la capitale ainsi que plus loin au sud de la ville.
Selon la Manul, qui réclame une trêve humanitaire depuis le début du conflit, une pause dans les combats serait « en accord avec l’esprit de ce mois (de ramadan), ainsi qu’avec la Convention des droits de l’Homme ».
Au cours de cette trêve, toutes les parties s’engageraient à « cesser toute forme d’opération militaire, y compris les reconnaissances, les bombardements, les actions de sniper et la mobilisation de troupes ».
La Manul demande aux belligérants de « permettre l’acheminement de l’aide humanitaire à ceux qui en ont besoin et de garantir la liberté de mouvement des civils durant cette trêve ».
Les combats ont fait au moins 55.000 déplacés selon le Haut commissariat aux réfugiés de l’ONU, mais de nombreux civils sont toujours bloqués dans les zones d’affrontements.