L’inscription depuis 1993 du Soudan sur cette liste et les sanctions américaines imposées pendant 20 ans (1997-2017) ont isolé ce pays et asphyxié son économie.
Un mouvement de contestation qui a poussé en avril à la destitution par l’armée du président soudanais Omar el-Béchir après 20 ans au pouvoir, avait été déclenché par le triplement du prix du pain en pleine crise économique. Un accord a ensuite été trouvé pour une transition vers un pouvoir civil .
Le royaume saoudien, un allié des Etats-Unis, « travaille sur le retrait du Soudan de la liste américaine » des « Etats soutenant le terrorisme », a déclaré le ministère des Affaires étrangères saoudien dans un communiqué publié sur Twitter.
Sans donner d’autres détails, il a ajouté travailler aussi sur « l’établissement d’ambitieux projets d’investissement ».
Le roi Salmane d’Arabie saoudite a rencontré dimanche Abdallah Hamdok et Abdel Fattah al-Burhane, le chef du Conseil souverain, chargé en août de mener une transition de trois ans après un accord entre l’armée et les meneurs de la contestation.
Le Soudan participe à la coalition militaire commandée par l’Arabie saoudite, qui est intervenue en 2015 dans le conflit au Yémen pour aider le pouvoir face aux rebelles.
Après la chute d’Omar el-Béchir, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont promis d’injecter 500 millions de dollars dans la Banque centrale du Soudan et d’envoyer 2,5 milliards de dollars d’aide pour fournir de la nourriture, des médicaments et produits pétroliers aux Soudanais, sans préciser si cela se faisait sous la forme de don ou de prêt.