jeudi 31 octobre 2024
10.4 C
Paris

Congo : Denis Sassou-Nguesso « réélu » lors d’une mascarade d’élection

Le président inamovible du Congo-Brazzaville s’est fait réélire lors du scrutin du 20 mars. Mais d’ores et déjà, l’opposition dénonce des élections truquées.

« On peut dire que notre peuple a gagné en maturité et en sens des responsabilités. Il a pris son destin en main. Et je dois donc rendre hommage à notre peuple. » C’est par ces mots que Denis Sassou-Nguesso a célébré sa victoire en « un coup K.-O. » Il est réélu président du Congo-Brazzaville dès le premier tour avec 60,39 % des voix. Guy-Brice Parfait Kolélas arrive deuxième avec 15,05 % des suffrages, le général Jean-Marie Michel Mokoko est quant à lui troisième, avec 14 %.

Denis Sassou-Nguesso a dû modifier la Constitution

Pour en arriver à ce succès, Sassou-Nguesso avait dû, en novembre dernier, modifier la Constitution de son pays pour espérer briguer un nouveau mandat. Un simulacre de référendum — le « oui » l’avait emporté à…  94 % — avait permis ce changement constitutionnel. Soutenu par la France sans qui le président n’aurait eu qu’à faire ses valises. L’opposition, qui avait déjà dénoncé des fraudes lors du référendum, estime que les résultats de la présidentielle sont « falsifiés. » Le général Jean-Marie Michel Mokoko a déclaré qu’il n’était « pas du tout disposé » à accepter les résultats.

Du côté du pouvoir, on indique : « Nous pouvons mettre en place une commission paritaire, à laquelle participeront les observateurs étrangers qui sont censés être neutres, pour regarder procès verbal par procès verbal, la réalité de ce qui est sorti des urnes. » Denis Sassou-Nguesso propose même à ses concurrents de recourir à des recours, dont les voies sont selon lui « connues » et « légales. »

Actualités en direct

Pourquoi de nombreux musulmans hautement qualifiés choisissent-ils de quitter la France ?

L'étude "La France, tu l’aimes mais tu la quittes"...

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Les brèves

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Israël : la fin de l’impunité ?

Des juges britanniques demandent au Premier ministre Sunak de stopper la vente d'armes à Israël et lui suggèrent de sanctionner les responsables israéliens.

Espagne : vers la reconnaissance de l’Etat palestinien

Le gouvernement espagnol veut reconnaître l'Etat palestinien avant l'été. L'annonce est prévue pour le 9 juin.

Sur fond de génocide en Palestine, l’iftar de la Maison-Blanche annulé

Les invités de l'iftar de la Maison-Blanche ont refusé de rompre le jeûne avec le président Biden qui doit, selon eux, revoir sa position sur Israël.

Editoriaux

Nos Categories