« Il nous est absolument impossible d’avoir une approche positive à ce sujet », a déclaré M. Erdogan à des journalistes turcs après le sommet du G20 qui s’est achevé au Japon ce week-end.
Ces déclarations du président turc, ardent défenseur de la cause palestinienne, surviennent quelques jours après la présentation par M. Kushner à Bahreïn du volet économique de son « plan de paix » visant à résoudre le conflit israélo-palestinien.
Ce plan prévoit 50 milliards de dollars d’investissements dans les Territoires palestiniens, mais l’Autorité palestinienne a boycotté la réunion à Bahreïn, accusant Washington de chercher à imposer une solution politique qui serait défavorable aux Palestiniens.
« Nous nous sommes toujours opposés au sommet de Bahreïn. Nous disons que les terres palestiniennes ne sont pas à vendre », a déclaré M. Erdogan, cité lundi par le quotidien turc Yeni Safak.
Le chef de l’Etat turc critique régulièrement la politique israélienne, mais également celle de l’administration Trump à l’égard des territoires palestiniens. Ankara avait ainsi vivement dénoncé le transfert de l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem l’an dernier.