Rayan Nezzar est le nouveau porte-parole de La République en Marche. L’occasion pour lui de voir les internautes exhumer quelques-uns de ses tweets au langage très fleuri. « Pute », « fiotte » ou encore « couilles molles »… Quand Rayan Nezzar parlait, il y a quelques années, de ses adversaires politiques — parmi lesquels Marine Le Pen, Alain Juppé, Jean-François Copé ou… Bruno Le Maire, l’actuel ministre de l’Economie et des Finances —, il n’y allait pas avec le dos de la cuillère.
Alors, forcément, les adversaires de LREM ont demandé des comptes au parti. Et les ministres n’ont pas hésité à venir en aide au tout jeune porte-parole de LREM : « Si toute la classe politique qui a jamais dit une bêtise quand elle avait 18 ans, (…) on manquerait quand même de politiques », a indiqué la ministre du Travail Muriel Pénicaud.
Ce matin sur RTL, une journaliste indique que c’est cette fois le directeur général du parti qui a apporté son soutien à Rayan Nezzar. « Ce qui m’agace, c’est qu’il a un parcours génial, rare en politique, du talent, et là son vocabulaire de jeune de Montreuil le rattrape », aurait indiqué Christophe Castaner en privé, qui s’était déjà fait pointer du doigt pour des phrases qui montraient un certain mépris de classe de sa part.
Une sortie qui n’a pas plu au maire de Montreuil. Le communiste Patrice Bessac s’est fendu d’un tweet pour expliquer à Castaner qu’il était « vraiment un narvalow. » Les propos de Christophe Castaner sur les jeunes de Montreuil « sont indignes, méprisants et la preuve d’une méconnaissance profonde de notre ville et de ses habitants » a indiqué le maire de Montreuil qui « exige des excuses publiques de la part du Secrétaire d’Etat et Délégué général de LREM. »