« J’envoie mon amour et mes prières à mes citoyens israéliens. Particulièrement à tous les garçons et les filles qui risquent leurs vies pour protéger mon pays contre les actes terrifiants du Hamas, qui se cachent comme des lâches derrière des femmes et des enfants… » Lorsque Gal Gadot publie un message sur les réseaux sociaux, elle ne fait pas dans le politiquement correct. D’autant que c’était il y a trois ans, Israël a lancé une grande offensive sur Gaza et le bilan est lourd : 2 310 morts — combattants et civils — selon le ministère de la Santé de Gaza. L’actrice, actuellement à l’affiche de « Wonder Woman », est en fait une fan inconditionnelle de l’armée israélienne d’occupation. Elle a d’ailleurs servi cette même armée pendant deux ans lorsqu’elle vivait encore dans l’Etat hébreux . Et cela ne passe pas du tout auprès des militants pro-boycott qui ont décidé de lancer un appel à ne pas aller voir la superproduction dans laquelle joue Gal Gadot, « Wonder Woman ». C’est notamment au Liban que la contestation a le plus pris, les militant appelant au boycott du film : « Nous refusons de normaliser les relations avec un Etat pratiquant l’apartheid, un Etat qui continue de coloniser et tuer, un État qui continue de menacer, un Etat qui refuse le droit de réponse », justifient-ils. Selon différents journaux, les autorités libanaises ont décidé, la semaine dernière, d’interdire la diffusion du film. Et n’y voyez aucune censure. « Si vous voyez le monde dans lequel nous vivons comme un monde dans lequel la liberté par rapport à l’apartheid est nécessaire, que vous considérez la résistance (sous toutes ses formes) comme un chemin vers la justice, boycotter, même la culture, est et restera un acte de résistance et non de censure », explique le collectif de militants.
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