Le ministre palestinien Ziad Abou Ein a dénoncé « le terrorisme de l’occupation » avant de succomber. Victime de la barbarie des soldats israéliens, l’homme est décédé suite à des altercations avec les forces de l’occupation. L’impunité d’Israël coûte une nouvelle fois la vie d’un palestinien !
Ziad Abou Ein : « Aucun soldat israélien n’a enfreint les procédures de routine » !
Ziad Abou Ein a occupé le poste de sous-ministre des affaires des prisonniers. En 1982, il a été condamné à la prison à vie par Israël. Il a été, en 1985, libéré dans un échange de prisonniers. Lors d’une marche de protestations pacifiques dans le village de Turmus Ayya, le ministre palestinien chargé du dossier de la colonisation, s’est trouvé mêlé à une trentaine de militaires israéliens. Frappé au torse par un garde-frontière, il s’est vite effondré. « Nous sommes venus planter des arbres en terre palestinienne et ils nous attaquent immédiatement. Personne n’a jeté la moindre pierre » , a-t-il dit avant de succomber. Selon le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Tzahi Hanegbi :« au vu de toutes les vidéos, aucun soldat israélien n’a enfreint les procédures de routine utilisées lors de désordres ».
L’impunité d’Israël : Feu vert pour les crimes de guerre
Mahmoud Abbas, le président de l’autorité palestinienne, a qualifié ce meurtre d’acte barbare qui ne peut être ni toléré, ni accepté et a décrété trois jours de deuil national. Du côté israélien, Moshe Yaalon, le ministre de la Défense a déclaré dans un communiqué : « Nous sommes désolés de ce décès« . Quant à la France, avec une Assemblée nationale qui a voté pour la reconnaissance de l’Etat palestinien, s’est indignée en affirmant : « Nous appelons les autorités israéliennes à faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame » . Ziad Abou Ein, n’est pas la seule victime de la barbarie de l’occupation israélienne. L’impunité d’Israël laisse libre cours aux crimes commis contre l’humanité. Des attaques illégalement disproportionnées, des armes non-conventionnées, des infractions aux résolutions de l’ONU… et les crimes de guerre se succèdent.
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