jeudi 21 novembre 2024
0.5 C
Paris

Barakacity: 50 nuances de discrimination

En plein essor, mais aussi en pleine tourmente! L’association humanitaire Barakacity, dont la vocation est d’aider les plus démunis aux quatre coins du monde, subit des injustices l’une après l’autre. Des comptes bancaires clôturés sans motif légal, des locaux perquisitionnés… En contrepartie, les bailleurs de fonds islamiques en France, telles que Chaabi Bank, ou 570 easi, le spécialiste des produits financiers halal, gardent le silence. De même, les représentants de la communauté musulmane en France, tels que le CFCM et l’UOIF, font le sourd face à tant d’injustices dans l’affaire Barakacity !

Une avancée humanitaire et un élan de solidarité

Barakacity, pour ceux qui ne la connaissent pas, est une association humanitaire fondée en 2010, qui a pour vocation d’aider les populations les plus démunies au monde, musulmanes ou autres. En juillet 2013, ses efforts ont connu un franc succès. En effet, elle a pu collecté un million d’euros, en seulement 7 jours, pour construire 48 puits dans 35 villages en Afrique. Cette organisation a même construit un hôpital au Togo. Ces différentes réalisations ont propulsé Barakacity en tête des organisations humanitaires musulmanes. L’association semble devoir payer le prix de cet élan de solidarité. En effet, des obstacles de plus en plus sérieux commencent à se dresser sur sa route.

Clôture des comptes bancaires de l’association: un vrai scandale !

En Août 2014, l’affaire Barakacity a commencé par la clôture des comptes bancaires de cette dernière, sans explication ni annonce. Les banques concernées sont la société générale et le CIC (Crédit Industriel et Commercial). Ces dernières refusant de communiquer leurs motivations, ou de proposer une alternative. Finalement, l’association a pu ouvrir un compte chez le Crédit du Nord. Toutes les banques refusent d’accueillir les fonds de Barakacity (plus de 3 millions d’euros de dons en 2013-2014). Cette pratique pourrait être justifiée par les propos d’un chroniqueur sur RTL, qui a soupçonné l’association d’être impliquée dans le terrorisme ou le “jihad business”. En quelques heures, une forte mobilisation des internautes a porté ses fruits: de nombreuses clôtures de comptes de particuliers ont été annoncées, ainsi que la démission de plusieurs employés de la société générale et du CIC.

L’affaire Barakacity, toujours d’actualité

Mercredi, 11 février 2015, Barakacity a voulu filmer « le départ de 20 ambulances en direction de la Syrie » avec un drone à basse altitude sur son parking privé. L’association raconte plus de détails sur sa page Facebook : «une équipe de la B.A.C (Brigade Anti Criminalité) a intercepté celui qui commandait l’appareil. Il est alors placé en garde à vue. Un autre salarié de l’association a également été menotté puis embarqué en direction du commissariat ». Deux heures après, les locaux de Barakacity ont fait l’objet d’une perquisition. Islamophobie oblige ! L’association s’exprime dans un communiqué : « C’est parce que nous pensons que le climat devient suffisamment critique et scandaleux que nous appelons à la responsabilité du C.F.C.M mais aussi de L’UOIF afin de faire valoir le droit des organisations humanitaires et islamiques œuvrant pour la paix et la cause des nécessiteux en France et partout dans le monde. »

Source (ici et )

Actualités en direct

Pourquoi de nombreux musulmans hautement qualifiés choisissent-ils de quitter la France ?

L'étude "La France, tu l’aimes mais tu la quittes"...

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Les brèves

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Israël : la fin de l’impunité ?

Des juges britanniques demandent au Premier ministre Sunak de stopper la vente d'armes à Israël et lui suggèrent de sanctionner les responsables israéliens.

Espagne : vers la reconnaissance de l’Etat palestinien

Le gouvernement espagnol veut reconnaître l'Etat palestinien avant l'été. L'annonce est prévue pour le 9 juin.

Sur fond de génocide en Palestine, l’iftar de la Maison-Blanche annulé

Les invités de l'iftar de la Maison-Blanche ont refusé de rompre le jeûne avec le président Biden qui doit, selon eux, revoir sa position sur Israël.

Editoriaux

Nos Categories