Invités en Belgique et en Espagne, ainsi qu’en France par le journal L’Humanité, qui avait consacré une large couverture à l’arrestation d’Ahed Tamimi, et l’Association France-Palestine Solidarité, Ahed, Bassem et Nariman Tamimi ont été empêchés de voyager par les autorités israéliennes. La famille Tamimi comptait rallier la Jordanie pour prendre un avion, ce qui lui a été expressément interdit.
Après avoir purgé huit mois de prison pour avoir giflé des soldats israéliens, Ahed Tamimi devait donner une conférence à Nantes, mardi 18 septembre, écrivait hier encore Ouest-France. Une conférence qui pourrait bien être annulée, donc.
« La France doit intervenir d’urgence pour exiger d’Israël de respecter le droit de la famille Tamimi de venir en France », exhorte l’AFPS. Selon l’agence de presse turque Anadolu, aucune raison n’a été avancée par les autorités locales concernant ce refus.
Ahed Tamimi était également invitée à la Fête de L’Huma ce week-end. Le seul but du gouvernement israélien est, écrit Camille Lainé, secrétaire générale des Jeunes Communistes, « de l’empêcher d’aller témoigner, de venir ici raconter son histoire et son combat, de la faire taire. Mais ça ne marchera pas. Personne ne se taire, ni elle, ni nous. »