« L’Islam interdit d’attaquer ou de causer du mal à des individus. Ce qui s’est passé en Egypte porte les empreintes d’une action terroriste contre les religions célestes qui prônent l’amour du prochain et constitue un coup porté à l’unité nationale égyptienne. » Dans son hommage aux victimes, le mufti de la République libanaise, Abdellatif Deriane, a tenu à rappeler que les attentats qui ont eu lieu à Alexandrie et Tanta, et qui ont tué au moins 44 personnes, n’ont rien à voir avec l’Islam. Revendiquées par Daesh, ces deux attaques ont été dirigées contre des églises coptes alors qu’elles célébraient les rameaux. Le pape, qui doit se rendre en Egypte le 28 avril, a indiqué qu’il maintenait sa visite au grand imam d’Al-Azhar et qu’il participerait bien à une « conférence internationale sur la paix » organisée par Al-Azhar.
Une nouvelle fois, cette tragédie montre l’atrocité de l’organisation Etat islamique. Toujours au Liban le président du Conseil des ministres, Saad Hariri, a tenu à affirmer que « le terrorisme n’a pas de religion. Ces attentats visent les valeurs de toutes les religions, en commençant par l’Islam. » « L’Egypte prévaudra et la volonté de coexistence entre tous ses fils triomphera », continue-t-il. Une experte en politique internationale rappelle, de son côté, qu’« une policière musulmane portant un hijab a perdu la vie en défendant la cathédrale copte d’Alexandrie. » « Ne jugez pas les gens sur ce qu’ils portent », conclut-elle comme pour rappeler que les deux attentats qui se sont produits ce week-end en Egypte n’avaient pas de religion, si ce n’est celle de la haine.
Muslim police officer in a hijab lost her life defending Alexandria’s Coptic Cathedral. Don’t judge people by what they wear. Actions count. pic.twitter.com/k0OJfBha2q
— Julie Lenarz (@MsJulieLenarz) April 9, 2017