« Nos candidats disent un certain nombre de vérités », s’exclame Nicolas Bay, du Front National, lorsque Franceinfo lui demande ce qu’il pense des candidats de son parti qui lâchent des propos sous le coup de la loi. Ils seraient une centaine, selon BuzzFeed, à être en effet passibles de poursuites. Il faut dire que sur les réseaux sociaux, les militants Front National se laissent aller. Racisme, antisémitisme, islamophobie ou encore homophobie… C’est sans aucun doute sur Facebook et Twitter que l’on s’aperçoit que l’ADN du partie de Marine Le Pen n’a absolument pas changé. Mais pouvait-on en douter ? Rappelons nous de ce candidat du Nord qui, à propos des migrants, expliquait que « le Banania, c’est bon pour ‘eux’. »
Un « génocide blanc qui se prépare en France »
BuzzFeed a donc scruté les comptes des réseaux sociaux de tous les candidats du FN. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que leurs posts sont parfois hors-la-loi. Une candidate, par exemple, dénonce la possibilité d’un prochain « génocide blanc qui se prépare en France. » Un autre frontiste parle des étrangers comme des « Banania » tandis qu’un troisième candidat du FN partage l’avis d’un de ses contacts sur les « richesses de l’Islam », à savoir « viol, pédophilie, décapitation. » Sans oublier des propos anti-homosexuels ou anti-juifs. Ce que Nicolas Bay dément, malgré les preuves. « Evidemment, ils disent la vérité sur l’immigration, sur l’islamisme, sur l’insécurité, mais ils ne tiennent pas du tout des propos racistes contrairement à ce qu’on entend », explique le secrétaire général du Front National.