En octobre 2016, Abraham Davis est en voiture avec un ami, et rentre d’une soirée alcoolisée. Dans la nuit, les deux jeunes hommes de 21 ans se rendent à la mosquée de leur ville, la mosquée de Fort Smith aux Etats-Unis.
Ils y inscrivent alors à la bombe des croix gammées ainsi que les mots « Rentrez chez vous » et autres propos racistes.
Dès le lendemain Abraham Davis regrette son acte islamophobe. Il écrit alors une lettre d’excuses à la mosquée et obtient le pardon de son directeur. Juste après sa sortie de prison, il écrivait sur Facebook : « Je suis à la maison maintenant. Je veux juste dire merci à tous ceux qui m’ont soutenu et un grand merci aux hommes de la mosquée qui m’ont soutenu et aidé. »
Mais le jeune homme, sans travail, devait toujours effectuer des travaux d’intérêt général et payer une amende de 3 200 dollars. Une amende qu’Abraham Davis n’était pas en mesure de payer. La mosquée à donc décidé il y a quelques jours de payer sa dette restante, lui donnant un chèque de 1 730 dollars.
« Nous avons entendu qu’il avait des problèmes financiers. S’il ne payait pas son amende, il risquait six ans de prison… Nous souhaitons qu’il ait un meilleur avenir. Nous avons pensé que c’était la meilleure chose à faire », a déclaré Louay Nassri, le président de la mosquée.
Un acte de gentillesse et de générosité dont se souviendra le jeune Américain.
« Il n’y a pas de mots. C’est un gros poids qui s’enlève de mes épaules. Je pense à reprendre mes études maintenant. C’est une nouvelle page de ma vie qui s’écrit », a-t-il déclaré au New York Times, qui racontait il y a quelques mois son histoire et les liens qu’il a tissés depuis avec la mosquée.