Elle souligne les défis auxquels sont confrontées les entreprises, notamment en raison des retombées économiques de la pandémie, et met en avant la nécessité d’une action gouvernementale pérenne pour soutenir l’économie locale.
Carla Baltus, présidente du MEDEF à Mayotte, déclare : « Les entreprises ont déjà beaucoup galéré l’an dernier ; on se disait que cela irait mieux cette année avec une reprise de la commande publique, on ne s’attendait pas à commencer ainsi dès le mois de janvier ». Elle ajoute : « Le chef d’entreprise à Mayotte, c’est quelqu’un de courageux ». En outre, elle prédit : « La fin du mois sera difficile. Dans le privé, qui concerne 21 000 salariés, le chef d’entreprise doit trouver de l’argent pour payer les salaires tous les mois ».
La dirigeante patronale redoute également l’embouteillage des containers à Longoni : « Le port ne peut plus rien accepter. Les navires risquent d’être déroutés. Par ailleurs 30 tonnes de courrier et colis sont encore bloqués à Paris ». Elle anticipe également des difficultés d’approvisionnement pour le ramadan, en déclarant : « Le ramadan ne sera pas comme avant. On va manquer de produits sur la table pendant le ramadan ».