L’ambassadeur israélien à l’ONU, Danny Danon, a demandé à l’ONU d’abaisser le prix du casher et de proposer de la nourriture répondant aux préceptes de la religion juive dans ses cantines.
Ambassadeur d’Israël aux Nations unies et président de la commission de l’Assemblée générale de l’ONU chargée des questions juridiques, Danny Danon vient de demander à l’Organisation des Nations Unies de proposer des menus casher dans les cafétérias de l’ONU. Selon The Times of Israel, l’Israël a en effet écrit au secrétaire général de l’organisation internationale, Ban Ki-moon, pour officialiser sa requête. Dans sa missive, Danny Danon déplore le fait qu’aucun des restaurants de l’ONU à New York ne propose de nourriture casher à ses membres. Or, explique-t-il, « pour beaucoup de juifs à travers le monde, manger de la nourriture casher est un aspect fondamental de la pratique religieuse. »
« Veiller à ce que le Parlement de l’ONU soit respectueux des traditions du peuple juif »
Selon l’ambassadeur d’Israël, « tous les citoyens du monde doivent se sentir les bienvenus à l’ONU. » Et cela passe, estime-t-il, par la possibilité de se nourrir d’aliments répondant aux lois alimentaires juives. Actuellement, les établissements de l’Organisation des Nations Unies proposent des menus halal, végétariens et végétaliens. Il apparaît donc logique que ces restaurants envisagent désormais de proposer du casher. En réalité, les juifs peuvent aujourd’hui s’alimenter en respectant la casheroute grâce à la présence d’un fournisseur, mais acheter de tels produits est aujourd’hui trop onéreux. Danny Danon demande donc que l’ONU prenne des mesures pour abaisser les tarifs des restaurants casher, actuellement 40 % plus élevés que pour les autres types de nourriture. Au-delà de l’aspect alimentaire, l’ambassadeur israélien voit surtout dans cette proposition un symbole. Il faut, dit-il, « veiller à ce que le Parlement des Nations Unies soit ouvert et respectueux des traditions du peuple juif. » Depuis décembre, rappelle The Times of Israel, les employés juifs peuvent prendre un jour de congé pour Yom Kippour — sans que ce soit retiré de leur crédit congés — et l’institution internationale a accepté qu’aucune réunion officielle n’aurait lieu ce jour-là.