« Ces dénominations américaines ne changent rien au fait que le territoire palestinien occupé depuis 1967 et le Golan arabe occupé sont des territoires sous occupation israélienne au regard des résolutions des Nations unies et du droit international », a déclaré le porte-parole de la présidence Nabil Abou Roudeina dans un communiqué publié dans la nuit de mercredi à jeudi par l’agence officielle Wafa.
Dans leur rapport annuel sur les droits humains, les Etats-Unis confirment l’intitulé retenu en 2018 pour le chapitre consacré à « Israël, Golan, Cisjordanie et Gaza », au lieu d' »Israël et les Territoires occupés » employé jusqu’alors. Le rapport 2019 ne parle plus non plus du Golan syrien comme d’un territoire « occupé par Israël », mais d’un territoire « contrôlé par Israël ».
M. Abou Roudeina dénonce « la poursuite de l’approche hostile de la part de l’administration américaine vis-à-vis du peuple palestinien ». Elle s’inscrit dans la logique visant à « liquider la cause palestinienne », qui est celle de l’initiative diplomatique attendue de la part de l’administration Trump pour régler le conflit israélo-palestinien, dit-il.
La direction palestinienne internationalement reconnue et basée à Ramallah (Cisjordanie occupée) refuse de parler à l’administration Trump qu’elle accuse de parti pris outrancier pro-israélien à la suite d’une série de décisions américaines, dont la plus notoire est la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël en décembre 2017.