« Vous savez où il n’y a pas d’attentats ? En Islande et au Japon où, par hasard, il n’y a pas de musulmans », avait publié jeudi sur les réseaux sociaux Yaïr Nétanyahou, peu après des violences contre des Israéliens.
En effet, la semaine dernière, deux soldats israéliens et un bébé né prématurément après des tirs sur sa mère ont trouvé la mort, à la suite d’attaques palestiniennes en Cisjordanie.
Continuant à commenter cette actualité, le jeune homme de 27 ans, a ensuite assuré qu’il n’y a que deux solutions pour arriver à la paix : « que tous les juifs s’en aillent ou que tous les musulmans partent », ajoutant « je préfère la seconde option ».
Des propos que Facebook a effacé de la page de Yaïr Nétanyahou, avant de bloquer son compte temporairement.
Celui-ci a aussitôt réagi, en publiant un texte où il dénonce la politique du groupe américain. Selon lui, Facebook laisserait « des milliers de posts appelant à la destruction de l’Etat d’Israël et au meurtre de juifs » et ce réseau social serait « une dictature de la pensée ».
Ce n’est pas la première fois que Yaïr Nétanyahou fait parler de lui. A l’été 2015, lors d’une soirée arrosée à Tel Aviv, il avait laissé entendre à l’un de ses amis, fils de l’un des hommes les plus riches d’Israël, que le Premier ministre avait fait gagner à son père des milliards de dollars grâce à un important accord pour l’exploitation du gaz naturel israélien. Une conversation embarrassante qui avait été enregistrée et publiée par les médias en 2018, provoquant un scandale.
Yaïr Nétanyahou est également l’objet de critiques pour son train de vie, son chauffeur et son garde du corps payés par le contribuable, alors que celui-ci n’exerce aucune fonction officielle.