Le 14 mai 1948, David Ben Gourion proclamait l’indépendance de l’Etat d’Israël à Tel-Aviv. Soixante-dix ans plus tard, ironie du sort, les Etats-Unis ont décidé de transférer leur ambassade israélienne de Tel-Aviv à Jérusalem. Malgré les remous provoqués par cette décision, celle-ci sera prochainement effective. Et le choix du 14 mai pourrait être arrêté pour l’inauguration de la nouvelle ambassade.
En effet, cité par plusieurs médias russes, Alex Gandler, l’attaché de presse de l’ambassade d’Israël en Russie, a communiqué cette date, qui symbolise « le jour de la proclamation de l’Etat d’Israël. »
De nombreux invités sont attendus pour cet événement. Parmi lesquels le plus prestigieux : Donald Trump lui-même. Le président américain a surpris les autorités israéliennes en annonçant qu’il serait présent sur place mais surtout qu’il ferait, à ce moment-là, sa proposition de paix aux Israéliens et Palestiniens.
Donald Trump, qui s’est dit « très fier » de sa décision de transférer l’ambassade américaine à Jérusalem, n’était pas prévu dans la délégation américaine. Le président américain, s’il se rend en Israël, sera accompagné par le nouveau secrétaire d’Etat Mike Pompeo, qui vient d’entamer une tournée qui l’emmènera en Arabie Saoudite, en Israël et en Jordanie.
L’aménagement d’un bâtiment en ambassade américaine coûtera entre 300 000 et 400 000 dollars aux Etats-Unis. « Ça va être beau. Et ce sera quelque peu temporaire même si ça peut rester comme ça pendant de nombreuses années », a indiqué Donald Trump, dont l’annonce avait provoqué la joie israélienne. Les présidents américains, expliquait Trump, « ont tous fait des promesses de campagne et ils n’ont jamais eu le courage de les mettre à exécution. Moi je l’ai fait. »