« Ils essaient, depuis toujours, d’intoxiquer les gens, les médias pour faire croire qu’ils sont plus gros qu’ils ne le sont. » Le parti Islam est-il une simple coquille vide, ou presque ? Oui, à en croire le chercheur indépendant Pierre-Yves Lambert qui, en janvier 2017, déclarait que les membres du parti Islam « racontent un peu n’importe quoi en lâchant des noms de personnes qu’ils ne contactent même pas » et tournent, depuis 1999, avec « la même dizaine de personnes. »
Et alors que le parti Islam visait, pour les élections communales, qui auront lieu dans un mois, une présence dans 14 communes, il devrait finalement présenter… 3 listes seulement, à Bruxelles-Ville, Molenbeek et Anderlecht. Concernant Anderlecht, une invalidation menace même le parti, le nombre de signatures semblant insuffisant. Preuve qu’Islam bénéficie d’une couverture médiatique bien disproportionnée. En effet, depuis plusieurs semaines, le parti enchaîne les polémiques jusqu’à provoquer une demande d’interdiction de la part d’élus.
En 2012, Islam avait réussi à obtenir deux sièges dans les conseils municipaux, à Molenbeek et à Anderlecht. En cas d’annulation de la liste d’Anderlecht, il sera très difficile pour le petit parti de faire aussi bien : à Molenbeek, la liste ne comporte d’ailleurs que deux noms, comme l’indique La Capitale. Après avoir monopolisé les débats dans les médias belge, la formation Islam montre donc qu’elle a un bien faible impact politique.