Emmanuel Macron a fait, ce matin, du Manuel Valls dans le texte. Le président de la République considère en effet que l’antisionisme est « la forme réinventée de l’antisémitisme ». En mars 2016, l’ancien Premier ministre avait de son côté déclaré, lors du diner du CRIF, que l’antisionisme était « le synonyme de l’antisémitisme et de la haine d’Israël ». Ce dimanche, aux côtés de Netanyahu, Premier ministre d’Israël, Emmanuel Macron a donc déclaré, alors qu’il commémorait les 75 ans de la rafle du Vel’ d’Hiv’, qu’il ne « céderait rien à l’antisionisme ». Assimilant ce dernier à la critique de l’Etat d’Israël. Ce qui a dû particulièrement faire plaisir à son invité de marque. On se souvient que, pendant la campagne des législatives, le mouvement d’Emmanuel Macron avait cédé aux pressions de la LICRA et du CRIF en supprimant l’investiture de candidats qui s’étaient engagés contre la politique d’Israël et qui avaient été, du coup, accusés d’antisémitisme. Le président de la République marche-t-il sur les traces de Manuel Valls ? En tout cas, Emmanuel Macron crée dans son discours un dangereux amalgame entre antisionisme et antisémitisme. Selon le président, chaque juif serait lié aux crimes d’Israël ? Ou comment nourrir l’antisémitisme…
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