En Espagne, les militants de Podemos s’opposent à une alliance avec les socialistes. D’ici le 2 mai, date limite de la formation d’un gouvernement, le pays devrait être politiquement bloqué.
Ils sont prêts de neuf militants sur dix de Podemos à nous pas vouloir que leur mouvement soutienne le gouvernement socialiste. Certes, les socialistes ont encore jusqu’au 2 mai prochain pour tenter de convaincre le parti citoyen du bien-fondé d’une potentielle coalition. Mais les 88 % de votes en faveur d’une non-alliance semblent avoir scellé le sort de l’Espagne : il faudra à nouveau voter pour les législatives en juin, après six mois de blocage politique.
Avec Podemos et Ciudadanos, un parti du centre, le paysage politique a été bouleversé en décembre dernier, lors du scrutin législatif. Les socialistes avaient bien tenté de sortir vainqueurs de cet éparpillement des voix, mais le 4 mars dernier, ils n’ont pas obtenu la confiance du Parlement. Les socialistes ont ensuite tenter de rallier les membres de plusieurs partis en proposant deux-cents mesures en vue d’un accord d’investiture. Mais sans succès, car sans Podemos, cet accord ne pourra être signé. Et Pablo Iglesias a promis qu’il suivrait l’avis de ces militants.