dimanche 7 décembre 2025
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La Fondation de l’Islam va être lancée grâce à l’argent de… Serge Dassault

La Fondation pour l’Islam de France est prête. On connaît ses membres, mais pas encore le budget global de l’association. Comment sera-t-elle financée ? Eléments de réponse.

La situation a de quoi prêter à sourire… Le riche propriétaire du Figaro et patron d’une grande entreprise d’armement Serge Dassault pourrait bien être le principal mécène de la Fondation pour l’Islam que dirigera Jean-Pierre Chevènement. En réalité, c’est un reliquat de la Fondation pour les œuvres de l’Islam de France, créée en 2005, qui va être transféré dans les caisses de la nouvelle organisation. En effet, à l’époque, l’industriel avait effectué une donation de 2 millions d’euros à la fondation initiée par Dominique de Villepin. Il était, selon la presse de l’époque, l’unique donateur.

Un budget estimé entre 5 et 6 millions d’euros

Mais la Fondation pour les œuvres de l’Islam s’était soldée par un échec cuisant. L’association laissée aux oubliettes, le sénateur de l’Essonne avait demandé, via un courrier envoyé au ministère de l’Intérieur, s’il pouvait récupérer l’argent, qui avait alors été déposé sur un compte de la Caisse des dépôts et consignations. Mais Serge Dassault n’a finalement jamais récupéré les 950 000 euros restants de la fondation de Villepin. Conséquence : la nouvelle organisation de Jean-Pierre Chevènement récupérera cette somme. L’Etat est, lui aussi, disposé à mettre un million d’euro dans les caisse de la nouvelle fondation.

Il restera ensuite à cette dernière à séduire des donateurs privés. Car le budget devrait, pour un fonctionnement correct, atteindre 5 à 6 millions d’euros. L’Etat compte bien mettre dans la boucle des entreprises privées, des mécènes ou même… des Etats étrangers ! Ironique lorsqu’on sait que le principal objectif de la Fondation pour l’Islam de France est justement de mettre fin aux influences étrangères. Pour éviter qu’un des donateurs prenne trop de place au sein de la fondation, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Anouar Kbibech, propose « une sorte de pot commun » qui, selon lui, « permettrait d’écarter certaines interrogations. »

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