Présentant « Camping 3 » au Maroc, Franck Dubosc a déploré les différences culturelles entre le Maroc et la France, avec des mots très maladroits.
L’équipe de « Camping 3 » présentait en avant-première à Marrakech son film qui sort le 29 juin dans les salles obscures en France. Et mieux valait sortir ravi de la salle, car avec les spectateurs qui ont quitté la salle au beau milieu de la projection, Franck Dubosc n’a pas été tendre. Celui qui interprète Patrick Chirac dans la sage de Fabien Onteniente s’en est pris aux Marocains, et plus particulièrement aux femmes voilées qui sont sortis de la salle au moment d’une scène naturiste. « Les femmes voilées, les enfants sortaient de la salle. Ben oui… Il y a une séquence de nudistes sur la plage de volley-ball. Il y a encore beaucoup de travail à faire », a notamment déclaré le comédien.
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Dans cette interview au magazine Télé-Star, Franck Dubosc a enchaîné… « C’est difficile ici, on se rend compte que, culturellement, il y a dix siècles de retard. » L’acteur et scénariste de « Camping 3 » s’est étonné de l’interdiction du film aux moins de 16 ans dans le royaume chérifien. « On n’y avait pas pensé. Vous vous rendez compte, ‘Camping 3’ interdit au moins de 16 ans au Maroc. C’est ça qui est intéressant à traiter. Ce qui fait que d’autres producteurs ou distributeurs de films, bons ou mauvais, auront du mal à les amener là parce qu’ils vont se dire qu’il faut couper toutes les scènes. » Et Dubosc de conclure : « Le cinéma qui fonctionne ici est américain. » Avant d’ajouter : « Il y a des bisous, on est en maillot de bain, certains (spectateurs) était réticents. »
Les excuses de Dubosc aux Marocains
Dans un tweet diffusé ce jeudi matin, Franck Dubosc s’est excusé pour ses « propos malheureux et déplacés. » L’humoriste a assuré à propos de sa phrase sur le retard culturel du Maroc qu’il « n’en pense pas un mot », mettant cela sur la blessure et la déception de l’interdiction aux moins de 16 ans. « Vous n’avez pas un retard culturel, comme je l’ai dit bêtement, nous sommes différents, c’est tout », a-t-il écrit, n’hésitant pas à ajouter : « Hélas… Là où mes enfants rient, les vôtres doivent fermer les yeux et c’est cela qui m’attriste. » Une justification qui sonne malheureusement comme une confirmation de ses propos de la veille.
— franckdubosc (@dubosc_franck) June 16, 2016