Dans une interview au magazine France, Philippe de Villiers redit son obsession pour l’Islam et craint une perte d’identité de la France.
Philippe de Villiers est parfois étonnant. Dans le nouveau magazine d’extrême droite France, l’ancien candidat à la présidentielle annonce qu’il ne rempilera pas en 2017. Mais l’auteur des « Mosquées de Roissy » donne son avis sur le Front national, le parti le plus proche des idées de son Mouvement pour la France, créé en 1994. L’ancien député de Vendée est un catholique convaincu, ce n’est pas une surprise. Si bien qu’il s’est lancé dans une croisade contre l’Islam. Et de ce côté-là, il se sent trahi par Marine Le Pen et par son parti. « Marine Le Pen est une marque. La marque Le Pen. Est-ce qu’elle veut vraiment s’occuper des problèmes de la France ? Elle ne parle que trop rarement de l’islam et de l’immigration », assure le député européen.
« L’installation de l’Islam à Rome »
Philippe de Villiers estime d’ailleurs que la France « est en train de perdre son identité puisque l’on a importé sur notre territoire, au cœur même de notre nation, une autre nation. Cette autre nation, c’est l’oumma, la nation musulmane », dit-il. « Le devoir d’un musulman qui se montre fidèle au Coran, à la Sunna et aux hadiths, c’est d’aller porter le djihad là où n’est pas encore l’Islam, assure Philippe de Villiers. On sait que là où l’islam s’est installé, la Reconquista a pris six siècles. » Car, estime le député, « avoir implanté l’Islam chez nous est une grave erreur que l’on doit à l’inculture, à l’incurie, à l’impéritie, à la bêtise de toutes nos autorités culturelles et spirituelles. » Philippe de Villiers lance même une pique au pape, qui avait emmené avec lui au Vatican des réfugiés musulmans : selon lui, cela signifie « l’installation de l’Islam à Rome. »