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Les funérailles républicaines s’imposent dans les mairies

Ce vendredi matin, L’Observatoire de la laïcité a salué l’adoption par l’Assemblée nationale de l’organisation par les mairies de « funérailles républicaines. » Il sera donc désormais possible, pour les familles de défunts, de rendre un ultime hommage aux morts sans avoir à passer par un lieu de culte lors de cérémonies civiles. Qu’est-ce que cela change ? Selon le texte, maintenant, « chaque commune, dès lors qu’elle dispose d’une salle municipale adaptable, met celle-ci à disposition des familles qui le demandent et garantit ainsi l’organisation de funérailles républicaines qui leur permettront de se recueillir. » Une mise à disposition gratuite, en présence d’un officier d’état civil si la famille le désire.

Les athées démunis face à la mort

En réalité, les funérailles républicaines existent depuis près de deux siècles. Mais les familles devaient, jusque là, s’adresser aux services de pompes funèbres, aucune loi n’obligeant les mairies à laisser à disposition leurs salles municipales. Hervé Féron, du Parti socialiste, porteur de ce projet de loi, déplorait que les familles de défunts soient « souvent contraintes d’accepter des obsèques religieuses » par défaut. Il était donc « légitime et souhaitable que la République puisse apporter son soutien dans les moments les plus difficiles, comme pour les plus joyeux », résume la secrétaire d’Etat chargée des Collectivités, Estelle Grelier. En effet, les mairies proposaient déjà des mariages civils et baptêmes républicains.

Cette décision est également très forte pour la laïcité. Il s’agit, assure Estelle Grelier, d’un « message politique et symbolique très fort. » Pour elle, « faire vivre la laïcité, ce n’est pas seulement la protéger, la préserver, c’est lui donner les moyens d’évoluer et de répondre aux mutations de la société. » Il faut dire que près de quatre Français sur dix sont non croyants. Cette décision de l’Assemblée nationale va donc dans le sens de ces « citoyens qui ne se réclament d’aucune religion » et qui « se trouvent démunis et attendent de notre République qu’elle leur offre des perspectives pour accompagner leurs morts », a résumé la secrétaire d’Etat chargée des Collectivités.

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