Après l’attentat (sans guillemets) contre une mosquée de Québec dont l’auteur présumé est un étudiant en sciences politiques de 27 ans, les réactions ont été nombreuses. Mais s’il fallait en retenir une, c’est certainement celle de Justin Trudeau, le Premier ministre canadien. Parlant directement d’attentat, Justin Trudeau a affirmé que « les musulmans canadiens constituent un élément important de notre tissu national, et des gestes insensés comme celui-là n’ont pas leur place dans nos communautés, nos villes et notre pays. » Le Premier ministre rappelle que « les organismes canadiens chargés de l’application de la loi protégeront les droits de tous les Canadiens et feront tout pour appréhender les auteurs de cet acte et de tous les actes d’intolérance. »
Les Canadiens ne se laisseront pas abattre. Notre énergie et notre unité en ressortiront plus fortes – nous pleurerons et guérirons ensemble pic.twitter.com/gVmQt5HbTc
— Justin Trudeau (@JustinTrudeau) 30 janvier 2017
Depuis son élection en 2015, Le 23e Premier ministre canadien n’en finit plus de faire parler de lui… mais en bien. Plutôt rare à une époque où les politiques sont de plus en plus mal vus. Sa popularité ne doit rien au hasard : sa défense des minorités religieuses, sexuelles ou linguistiques fait de lui l’homme du rassemblement dans un pays divisé après une décennie de politiques conservatrices. De quoi faire rêver à l’heure où la fraternité n’est plus qu’un mot dans notre pays. A quand un Trudeau français ?