samedi 6 décembre 2025
12.9 C
Paris

Manuel Valls fait un pas en arrière sur la reconnaissance de la Palestine

En visite en Israël et en Palestine, Manuel Valls a balayé la menace de reconnaissance automatique de l’Etat palestinien, tout en condamnant la colonisation israélienne.

Ce gouvernement souffle décidément le chaud et le froid… Alors que, fin 2014, l’Assemblée nationale avait voté la reconnaissance de l’Etat palestinien — une décision purement consultative, qui n’engageait en rien le gouvernement —, en janvier dernier, Laurent Fabius, alors ministre des Affaires étrangères, avait indiqué que si l’initiative de paix lancée par Paris n’aboutissait pas, la France reconnaîtrait l’Etat de Palestine au bout de dix-huit mois. Mais Manuel Valls a fait un pas en arrière. « Dire aujourd’hui quand nous reconnaîtrons l’État palestinien, c’est acter par avance l’échec de notre initiative », a déclaré le Premier ministre en Israël.

Stopper la colonisation : un « impératif »

Mais Manuel Valls a cependant laissé transparaître un peu d’espoir dans ses déclarations. Au quotidien palestinien Al-Ayyam, le socialiste a indiqué que mettre fin à la colonisation israélienne dans les territoires occupés était un « impératif. » « L’objectif, c’est d’aboutir à la création d’un Etat palestinien, a rassuré le Premier ministre. C’est de permettre que votre aspiration nationale puisse enfin se concrétiser. » Manuel Valls a indiqué : « Nous allons mobiliser toute notre énergie pour tenter de faire progresser votre projet national, aux côtés d’Israël dont nous devons par ailleurs garantir la sécurité. »

Manuel Valls s’est inquiété de la tournure que prend la colonisation israélienne… « Plus le temps passe, plus la viabilité d’un Etat palestinien s’estompe sous l’effet d’une colonisation qui se développe », a-t-il affirmé, avant d’indiquer qu’« on ne peut pas vouloir à la fois discuter de la paix, être sincère dans la négociation et continuer dans le même temps à pratiquer le fait accompli sur le terrain. » Des déclarations qui font suite à l’accueil peu chaleureux de la part de Netanyahu, qui est hostile à l’initiative française et qui pourrait boycotter la rencontre à Paris avec les Palestiniens, prévue à la fin de l’année.

Actualités en direct

Ridouan Abagri, victime de son succès ?

Témoignages anonymes d’anciens salariés, accusations infondées… Ridouan Abagri, autodidacte innovant et engagé, est la cible d’une campagne médiatique étrange.

Discrimination en raison de l’origine sociale : quand la France respectera-t-elle les textes internationaux ?

L’origine sociale est considérée comme une source de discrimination. Pourtant, la France tarde à le reconnaître en dépit de preuves patentes. Jusqu’à quand ?

Merwane Benlazar, trop arabe pour la télévision publique ?

L'humoriste Merwan Benlazar, au terme de sa première chronique sur France 5, a été licencié sur ordre de Rachida Dati, qui lui a reproché son look jugé trop... musulman.

Pourquoi de nombreux musulmans hautement qualifiés choisissent-ils de quitter la France ?

L'étude "La France, tu l’aimes mais tu la quittes"...

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Les brèves

Ridouan Abagri, victime de son succès ?

Témoignages anonymes d’anciens salariés, accusations infondées… Ridouan Abagri, autodidacte innovant et engagé, est la cible d’une campagne médiatique étrange.

Discrimination en raison de l’origine sociale : quand la France respectera-t-elle les textes internationaux ?

L’origine sociale est considérée comme une source de discrimination. Pourtant, la France tarde à le reconnaître en dépit de preuves patentes. Jusqu’à quand ?

Merwane Benlazar, trop arabe pour la télévision publique ?

L'humoriste Merwan Benlazar, au terme de sa première chronique sur France 5, a été licencié sur ordre de Rachida Dati, qui lui a reproché son look jugé trop... musulman.

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Editoriaux

Nos Categories