Geert Wilders, le leader de l’extrême droite néerlandaise, a remporté les législatives et sera le nouveau Premier ministre. Un islamophobe notoire, de quoi inquiéter.
Il avait déjà le vent en poupe. Le PVV, le parti d’extrême droite représenté par Geert Wilders, a remporté les législatives aux Pays-Bas. Un coup dur pour les musulmans du pays. Car si Wilders représente ce que l’extrême droite fait de pire, c’est bien l’islam qu’il a dans son collimateur. Les mosquées, le foulard ou encore le Coran… Le leader du parti PVV est opposé à tout ce qui rappelle l’islam. Et il le dit même ouvertement : « Nous voulons moins d’islam aux Pays-Bas ».
On pourrait penser à un Trump à la hollandaise, lorsque Wilders traite les Marocains de « racaille » ou compare le Coran à « Mein Kampf ». Sauf que Wilders est certainement plus fort en calcul électoral. Car lors de sa campagne pour les législatives, il a tout fait pour ne pas avoir à aborder ce sujet. Une façon de récupérer l’électorat islamophobe, qui sait qu’il est anti-musulmans, mais également de séduire quelques musulmans. Comme l’extrême droite partout ailleurs, le PVV a préféré évoquer la crise économique.
Geert Wilders affirme qu’il sera « le Premier ministre de tous les Néerlandais, indépendamment de leur religion, de leur sexualité, de leur couleur, de leur sexe ou de quoi que ce soit d’autre ». Une promesse qui ne devrait pas durer très longtemps. Car une fois en poste, nul doute que le Premier ministre néerlandais saura donner de la voix contre les musulmans, lui dont l’une des passions est de vouloir organiser des concours de caricatures du Prophète. Ou comment allumer la mèche dans une période pourtant sombre…