Hier, suite à la réduction de l’approvisionnement de Gaza en électricité de la part d’Israël, les Nations Unies ont tiré la sonnette d’alarme quant à la situation de la ville palestinienne. Pour Robert Piper, le coordinateur de l’aide humanitaire de l’ONU dans les territoires palestiniens, ce blocus énergétique pourrait avoir des conséquences gravissimes. « Un nouvel allongement de la durée des blackouts pourrait amener à un effondrement total des services vitaux, y compris pour le secteur de la santé, de l’eau et des installations sanitaires », a-t-il indiqué. Le coordinateur des Nations Unies rappelle, conformément aux résolutions de l’ONU, que « les habitants de Gaza ne devraient pas être pris en otage de cette longue dispute inter-palestinienne ». Ce message lancé par le représentant de l’organisation internationale n’a pas trouvé d’écho particulier au sein du gouvernement Netanyahu. Seul Avigdor Lieberman, le ministre de la Défense, a réagi. « Il est clair que la bande de Gaza n’est pas la Suisse, mais il n’y a pas de crise humanitaire », a expliqué le ministre. Venant de quelqu’un qui rêve de « décapiter à la hache » les Arabes israéliens et de « transporter les prisonniers palestiniens en autocars jusqu’à la mer Morte pour les y noyer », cette phrase semble quelque peu mensongère.
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