Les musulmans « nous haïssent », assurait Donald Trump en pleine campagne présidentielle aux Etats-Unis. Un peu plus d’un an plus tard, le président américain va faire un discours pour dire ses « espoirs pour une vision pacifique de l’Islam. » C’est lors de son prochain — le premier depuis son investiture — voyage, en Arabie Saoudite, que Donald Trump prendra la parole sur ce sujet. Le locataire de la Maison-Blanche compte parler devant les dirigeants de « plus de cinquante pays musulmans », à qui il parlera de « l’engagement des Etats-Unis » dans cette région du monde. Trump appuiera « sur la nécessité d’affronter les idéologies radicales » et tentera de « rassembler le monde musulman contre les ennemis communs de la civilisation » et de « démontrer l’engagement de l’Amérique envers (ses) partenaires musulmans », indique la Maison-Blanche. Avec en ligne de mire un objectif : « combattre la radicalisme et promouvoir la modération. » Outre ce discours sur l’Islam, Donald Trump se rendra également dans les territoires occupés en Palestine, indique l’administration américaine. Lundi, le Premier ministre israélien le recevra, puis Donald Trump se rendra à Bethléem. Le but est de « créer la paix entre Israël et les Palestiniens », selon ses propres propos il y a deux mois. Le président américain rêve secrètement d’être l’initiateur d’un accord de paix.
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