vendredi 22 novembre 2024
1.6 C
Paris

Pour Trump, « l’Islam radical est anti-femmes, anti-gays et anti-Américains »

Dans un discours virulent, le candidat des Républicains à la présidentielle américaine a instrumentalisé la tuerie d’Orlando. Une cible, sa favorite : l’Islam.

Décomplexé. Donald Trump n’a pas hésité, à peine 24 heures après le carnage, à dérouler son catalogue martial de solutions. A Manchester, dans le New Hampshire, l’homme à la houppelande orangée a déclaré : « Quand je serai élu, je suspendrai l’immigration en provenance de régions du monde ayant un passé avéré de terrorisme contre les Etats-Unis, l’Europe ou nos alliés, jusqu’à ce que l’on comprenne pleinement comment mettre fin à ces menaces. » Des propos sur mesure pour son électorat friand de saillies anti-immigrés. Trump s’en était déjà pris récemment à un juge de la Cour Suprême en raison de ses origines mexicaines. Il avait aussi proposé d’interdire l’accès du sol américain aux musulmans.

Du populisme déconnecté des lois américaines

Les 49 morts du Pulse auront servi de marchepieds au candidat. « La plupart des principes de l’Islam radical sont incompatibles avec les valeurs et institutions occidentales », a-t-il décrété. Et le candidat à la Maison-Blanche d’ajouter : « L’Islam radical est anti-femmes, anti-gays et anti-Américains. » Une partition qui n’a pas manqué de provoquer des haut-le-cœur chez certains éditorialistes. Les propos de Donald Trump sont pure rhétorique. Les Etats-Unis sont une terre d’immigration depuis des générations. En mettant l’Islam dans sa ligne de mire, l’homme roule des mécaniques tout en sachant pertinemment que ses propositions sont en violation flagrante des lois américaines.

Actualités en direct

Pourquoi de nombreux musulmans hautement qualifiés choisissent-ils de quitter la France ?

L'étude "La France, tu l’aimes mais tu la quittes"...

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Les brèves

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Israël : la fin de l’impunité ?

Des juges britanniques demandent au Premier ministre Sunak de stopper la vente d'armes à Israël et lui suggèrent de sanctionner les responsables israéliens.

Espagne : vers la reconnaissance de l’Etat palestinien

Le gouvernement espagnol veut reconnaître l'Etat palestinien avant l'été. L'annonce est prévue pour le 9 juin.

Sur fond de génocide en Palestine, l’iftar de la Maison-Blanche annulé

Les invités de l'iftar de la Maison-Blanche ont refusé de rompre le jeûne avec le président Biden qui doit, selon eux, revoir sa position sur Israël.

Editoriaux

Nos Categories