La cour d’appel de Paris a tranché en faveur de cette décision, reconnaissant Zemmour coupable d’injures publiques en raison de l’origine, de l’ethnie, de la nation, de la race ou de la religion, ainsi que de provocation à la haine raciale.
Cette condamnation fait suite à une intervention de Zemmour lors d’une réunion politique en 2019, où il avait qualifié les immigrés de « colonisateurs » et dénoncé une prétendue « islamisation de la rue », allant jusqu’à comparer le voile et la djellaba à « des uniformes d’une armée d’occupation ».
Malgré une relaxe en appel précédemment, ordonnée au motif que les propos n’avaient pas visé l’ensemble des groupes mentionnés, la Cour de cassation avait exigé un nouveau procès, aboutissant finalement à cette nouvelle condamnation.
La cour d’appel a souligné le caractère outrancier et méprisant des propos de Zemmour, les jugeant destinés à semer la peur et à inciter à la discrimination, à la haine ou à la violence envers les musulmans.
Ces controverses ne sont pas nouvelles pour Eric Zemmour, dont les sorties provocatrices sur l’islam, les immigrés et l’histoire de France ont déjà fait l’objet de plusieurs procédures judiciaires et condamnations.