A l’approche du mois de ramadan, les territoires palestiniens occupés observent une escalade de la violence. Les tensions sécuritaires s’accentuent à Jérusalem-Est, où les agressions contre les Palestiniens se multiplient.
Au moins six Palestiniens dont un enfant, ont trouvé la mort durant ce mois de mars. 26 autres Palestiniens ont été blessés par les forces israéliennes. La situation sécuritaire connaît une véritable détérioration notamment en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
Le coordinateur spécial des Nations-Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Wennesland avait d’ailleurs déclaré « Chaque décès est tragique et chaque blessure est lamentable, mais la perte ou la blessure d’un enfant est particulièrement dévastatrice ». Il a dans ce sens appelé « toutes les personnes concernées » à « s’abstenir des actions et des provocations qui alimentent les tensions et font preuve d’un maximum de retenue. Il ne peut y avoir aucune justification à la violence ou à la terreur, qui doit être condamnée par tous. Les forces de sécurité israéliennes ne doivent utiliser la force meurtrière que lorsqu’elles sont strictement inévitables pour protéger la vie ».
Dénonçant la violence croissante, le représentant onusien a insisté sur la perspective d’une résolution politique du conflit. Mais le principal concerné, l’État d’Israël, semble passer outre cet appel, et multiplie les actes de violence et provocations.
Vers une intensification des violences
L’État hébreux use de la violence de ses forces armées, pour réduire la présence palestinienne à Jérusalem, et augmenter considérablement celle des juifs israéliens. En adoptant une posture profondément raciste à l’égard de la communauté palestinienne musulmane, Israël alimente délibérément les tensions.
Récemment, pour la célébration du Isra’ et Mi’raj, les Palestiniens se sont massivement dirigés vers Jérusalem-Est pour commémorer l’occasion. Mais à Bab Al-Amud, la commémoration s’est transformée en affrontements. Le colon sioniste, dans le but de gâcher cet événement religieux, a eu recours à la force. Les occupants illégaux ont utilisé des matraques et des bombes assourdissantes, pour disperser la communauté palestinienne.
La récente actualité laisse présager l’éclatement d’une nouvelle guerre, déclenchée par le colon hébreu. La mise en place d’une politique arbitraire par les forces d’occupation traduit très clairement leur stratégie : imposer une souveraineté israélienne dans la ville sainte de Jérusalem. Elle montre surtout le manque de volonté d’arriver à une solution politique.