Après avoir été écarté, Mohamed Saou a retrouvé sa place de référent du mouvement En Marche! dans le Val d’Oise, après que Céline Pina et Barbara Lefebvre avaient dénoncé sa prétendue proximité avec le CCIF et les indigènes de la République. Mohamed Saou reprend donc sa fonction initiale au sein de la formation d’Emmanuel Macron. En fin de semaine dernière, l’habitant du Val d’Oise avait dénoncé « clairement une injustice. » Suivi par les réseaux sociaux qui avaient demandé des explications à l’ancien ministre de l’Economie. Pascal Boniface avait, par exemple, demandé : « Si Emmanuel Macron cède à une élue du Val d’Oise suivie par 4 500 personnes sur Twitter, que fera-t-il face à Poutine ou Trump ? » D’autant que, comme l’indique Richard Ferrand, secrétaire général d’En Marche!, Mohamed Saou « a jusqu’à présent donné toute satisfaction en multipliant par exemple par dix le nombre d’adhérents du mouvement dans son département. »
Devant la levée de boucliers provoquée par l’éviction de son référent, En Marche! a fait machine arrière. Timidement cependant. « Il est hors de question de laisser M. Saou être cloué au pilori des réseaux sociaux et être victime des tentatives d’instrumentalisation qui ont cours dans ces espaces propices à toutes les manipulations et toutes les caricatures », explique Richard Ferrand. Mohamed Saou reste donc référent départemental du mouvement. Mais, précise le secrétaire général, la « commission d’éthique d’En Marche! » devra « émettre un avis sur le fond des propos » qui sont reprochés à Mohamed Saou « afin de déterminer s’ils ont dépassé ou pas le cadre de libre expression. » Par conséquent, en attendant les résultats des travaux de la commission d’éthique, le référent a « accepté de se mettre en retrait de ses fonctions », conclut Richard Ferrand.