En détention provisoire à la prison de Fleury-Mérogis suite à la décision du juge des libertés et de la détention, Tariq Ramadan comparaissait ce jeudi devant la Cour d’appel pour un recours contre son incarcération.
Les avocats du professeur ont proposé le paiement d’une caution de 50 000 euros, la remise de son passeport suisse aux autorités — ce qui empêcherait Tariq Ramadan de voyager — ainsi qu’un pointage quotidien au commissariat et l’assurance qu’il n’entrera en contact avec aucune des deux accusatrices.
La décision reportée au 22 février
La remise en liberté sous contrôle judiciaire devra, quoi qu’il advienne, attendre quelques jours. Atteint d’une « maladie chronique sévère », comme l’indiquait hier son épouse dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, Tariq Ramadan a demandé, par l’intermédiaire de ses avocats, de pouvoir quitter Fleury-Mérogis. Selon des sources concordantes, une expertise médicale aura lieu le 19 février prochain. La décision de la Cour d’appel interviendra, elle, le 22 février.
Les avocats estiment que la sclérose en plaques dont souffre Tariq Ramadan n’est pas « compatible avec un maintien en détention. » Ils se basent sur un premier rapport médical qui a déjà été établi le 13 février dernier par le médecin de la prison de Fleury-Mérogis.