« Le bon sens veut que dans une entreprise de la taille d’une petite ville, il y a parfois des plaintes pour mauvais comportement. » La défense de la direction de Tesla est pour le moins étonnante après les révélation du New York Times. Le journal américain décrit en effet la discrimination raciale qui régne au sein du constructeur automobile spécialisé dans la voiture électrique.
Et les témoignages sont loin d’être isolés : selon le NYT, au moins six salariés auraient subi, chez Tesla, du harcèlement. Parmi eux, DeWitt Lambert, qui a publié une vidéo dans laquel un supérieur le menace de le « couper en morceaux. » Tesla avait proposé 100 000 dollars à la victime pour éviter que l’affaire ne s’ébruite.
Un autre témoin assure, lui, avoir entendu son supérieur dire qu’il « y a trop » de Noirs au sein de l’entreprise. « Les singes travaillent à l’extérieur », aurait-il même entendu lors d’une réunion.
Chez Tesla, on assure que, malgré « deux de ces six personnes ayant formulé une plainte », la lutte contre le racisme est une des priorités. On assure d’ailleurs que « les deux ont fait l’objet d’une enquête de la part de la société et ont abouti à des mesures disciplinaires. » Tout en minimisant les faits, donc.