A croire que le président américain veut, une fois son mandat terminé, se reconvertir dans le dialogue interreligieux. Après avoir fait campagne contre l’Islam, Donald Trump est allé parler d’Islam en Arabie Saoudite avant de se rendre en Israël. Puis c’est au Vatican que le locataire de la Maison-Blanche s’est ensuite rendu. Accompagné de son épouse Melania — qui portait un foulard sur la tête —, Donald Trump a passé vingt minutes en entretien avec le souverain pontife. Si, en apparence, le pape et le président américain n’ont pas beaucoup de points communs, Trump s’est rendu au Saint-Siège avec une volonté affichée : « Réunir Islam, judaïsme, catholicisme et christianisme », selon un proche du président qui se confiait à des journalistes dans l’avion présidentiel. Selon ce responsable américain, « en réunissant tout le monde, on peut bâtir une coalition et montrer qu’il ne s’agit pas d’un problème musulman, d’un problème juif, d’un problème catholique ou d’un problème chrétien », a-t-il expliqué en parlant du terrorisme. D’ennemi de l’Islam — Donald Trump avait déclaré que les musulmans « nous haïssent » —, le président américain veut aujourd’hui se poser en pacificateur et unir toutes les confessions. La politique, ça vous change un homme !
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